La chenille processionnaire est particulièrement nuisible, car elle est dangereuse pour les arbres, les hommes et les animaux. De plus en plus présente dans les départements français, la chenille fait des ravages sur les conifères. Nombreux sont les chiens qui ont fait une rencontre malencontreuse avec une processionnaire, ou avec certains de ses poils terriblement urticants. Il en va de même pour les chevaux et les humains. C’est pourquoi leur destruction est absolument nécessaire, voire obligatoire et réglementée dans certaines régions. Arrachage, pulvérisation de bactéries ou installation de nids de mésanges, les solutions sont heureusement nombreuses.

Pourquoi faire appel à une entreprise de destruction des chenilles processionnaires ?

La destruction d’un nid de chenilles processionnaires permet d’éliminer un risque important lié aux poils urticants qui restent dans le nid même après le départ des chenilles. Elle permet également d’éviter des processions dangereuses, si le désherbage est effectué avant la période de procession. Il s’agit d’enlever manuellement le nid. Si vous souhaitez faire appel à l’expertise d’une entreprise spécialisée dans la destruction des nids de chenilles processionnaires, n’hésitez pas à consulter ce site.

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 Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel qui dispose de l’équipement et du matériel adéquat. De plus, les nids sont souvent situés en hauteur dans l’arbre et la dispersion des poils augmente les risques d’accident. Les professionnels vont soit utiliser une perche munie d’une cisaille ou d’un râteau pour découper le nid, soit monter pour élaguer les branches occupées. Une nacelle peut être utilisée lorsque les nids sont très hauts. Le désherbage s’effectue généralement en hiver, jusqu’au début du printemps.

 

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Quels sont les dangers de la chenille processionnaire ?

Ce papillon est la forme adulte de la chenille processionnaire. De couleur grise et d’une envergure de 35 à 40 mm, il vole en été. La femelle pond ses œufs à la base des aiguilles de pin, qui constituent un hôte de choix pour les larves pendant leur croissance. 

Les larves naissent vers le mois de septembre et vivent sur l’arbre jusqu’à l’hiver. Au quatrième stade, elles créent un nid d’hiver qu’elles quittent au printemps pour s’enfouir dans le sol et achever leur transformation. Elles sortent de leur nid en longues files de la fin de l’hiver au milieu du printemps. Elles sont reconnaissables à leur corps noir orné de touffes de poils brun-rouge et de longs poils blancs. Ces chenilles sont dangereuses pour les conifères qu’elles habitent et pour les êtres vivants avec lesquels elles entrent en contact :

▪Pour les arbres : les larves se nourrissent des aiguilles jusqu’à ce qu’elles défolient complètement leur hôte. Plusieurs années de ce régime affaiblissent l’hôte et peuvent même le tuer.

▪Pour les êtres vivants : à partir du troisième stade, les chenilles développent des plaques de microfilaments d’ortie sur chaque segment dorsal. Une seule chenille peut posséder 1 million de ces poils. Elles sont extrêmement petites et délicates et s’envolent en l’air si elles sont menacées. Elles peuvent mordre la peau d’un ennemi ou être inhalées ou avalées. Ils peuvent également rester au sol ou dans des nids et être actifs pendant des années.

 Elles contiennent une toxine, la thaumétopoéine, qui peut provoquer de graves réactions allergiques : réactions ou lésions cutanées, troubles respiratoires, troubles de la coagulation sanguine, lésions des muqueuses, œdèmes, chocs anaphylactiques, etc. Les chiens, les chevaux (et autres herbivores) et les humains sont fréquemment victimes de cette chenille.